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Toilettes révolutionnaires en Inde, 1 million de foyers solaires au Bangladesh, Japon et déchêts du Tsunami

Revue de liens hebdomadaire reprenant les infos les plus pertinentes diffusées par Twitter par l’équipe des Humains Associés et sur Facebook. Chaque jour, nous partageons des liens de sources diverses.

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Des toilettes révolutionnaires en Inde

Sur la planète, près de 2 milliards 600 millions d’êtres humains vivent dans des conditions d’hygiène précaires. En Inde, 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et vivent sans toilettes. À la place, les Indiens utilisent des latrines publiques d’un autre âge, et ce sont les femmes de la caste des Intouchables, au plus bas de l’échelle sociale (les Dalits), qui nettoient quotidiennement ces latrines à mains nues. Cette situation, propice au développement de toutes sortes de bactéries, de microbes et de maladies, est un véritable problème de santé publique.

Pour y remédier, Bindeshwar Pathak, Docteur en sociologie et fondateur de Sulabh International (organisme de service social qui travaille à la promotion des droits humains, à l’assainissement de l’environnement, à la gestion des déchets et à la promotion de réformes sociales à travers l’éducation), a inventé de nouvelles toilettes publiques, véritable révolution en Inde.

Dr. Bindeshwar Pathak

Ces nouvelles toilettes ne nécessitent que 1,5 litres d’eau par utilisation (contre 10 litres au minimum pour des toilettes traditionnelles en Inde et environ 30 chez nous). Les eaux usées, une fois filtrées et traitées, sont utilisées dans la production agricole. Ce système permet aussi de produire du biogaz, qui sert à alimenter des lampes ou des réchauds de cuisine. Cette nouvelle technologie a également permis aux femmes de la caste des intouchables de ne plus accomplir ce travail dégradant, et elles suivent désormais des formations pour accéder à d’autres métiers.

Cette technologie, par sa simplicité et son coût réduit, est accessible à toutes les collectivités. Bindeshwar Pathak a reçu le prix de l’eau de l’institut de Stockholm, pour son système simple et efficace de filtration et de traitement des eaux usées.

Sulabh International

(Reportage vidéo d’Arté et article sur Le Monde.fr).

Tags : Inde, WC, toilettes publiques, hygiène, salubrité, Bindeshwar Pathak, eaux usées, traitement, filtration, santé, toilettes, eau potable, caste intouchable,

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Au Bangladesh, l’énergie solaire alimente 1 million de foyers

Bien que le spectacle de toits recouverts de panneaux photovoltaïques ne soit pas encore commun en Occident, cette nouvelle technologie a fait en Asie un véritable bond en avant, en particulier au Bangladesh. Selon les responsables locaux, le nombre de ménages qui utilisent l’énergie solaire en Asie s’élève désormais à plus d’un million.

En raison du sous-investissement dans les infrastructures, les centrales électriques du pays ne génèrent qu’environ 4 700 mégawatts d’électricité par jour, alors que la demande est de 6 000 mégawatts. Ainsi, près de 60% de la population du Bangladesh (qui compte 150 millions d’habitants) n’ont pas accès au réseau électrique. En conséquence, ce pays, en très grande demande d’énergie et qui bénéficie d’un climat propice, est celui qui a affiché le développement de la technologie de l’énergie solaire le plus rapide au monde.

L’adoption de l’énergie solaire au Bangladesh a montré une hausse fulgurante – surtout en considérant qu’en 2002, seuls 7 000 foyers utilisaient cette énergie. Aujourd’hui, selon Nazmul Haq (de la Société de développement des infrastructures, IDCOL), ce sont cinq millions de personnes qui bénéficient de l’énergie solaire. “C’est la plus forte expansion au monde de l’énergie solaire. Nous avons franchi le seuil du million avec plus de 18 mois d’avance sur le programme (et) le nouvel objectif que nous nous sommes fixé est de passer la barre des 2,5 millions d’ici 2014”, a t-il dit.

La société IDCOL s’occupe de financer des projets liés à l’énergie propre, et elle a bien vu les avantages de l’énergie solaire, dans la mesure où de nombreux foyers au Bangladesh ne sont pas reliés au réseau électrique national. Avec l’aide des ONG, les ménages pourraient financer l’achat de panneaux photovoltaïques en payant de petites mensualités. Si seulement les panneaux solaires pouvaient être aussi abordables en Occident !

(Lire l’article en anglais sur Inhabitat.com, image via idcol.org)

Tags : Inde, Asie, Bangladesh, énergie propre, énergie solaire, panneaux solaires, panneaux photovoltaïques, électricité, reseau électrique,

Tsunami aftermath

Japon : comment traiter 25 millions de déchets suite au seisme et au tsunami ?

Après le séisme et le tsunami dévastateurs qui ont frappé le Japon, le pays doit maintenant faire face à un autre problème : rassembler et traiter les 25 millions de tonnes de déchets provoqués par les destructions qui ont touché les préfectures de Miyagi, Iwate et Fukushima (le séisme de Kobé en 1995 avait produit 18 millions de tonnes et l’ouragan Katrina en 2005 détient le record avec 90 millions de tonnes). Cela pourrait constituer une menace environnementale en raison de la contamination par le sel marin, notamment. Ces déchets ne concernent pas que le Japon. Emportés par la mer, ils traversent l’océan Pacifique et devraient atteindre les côtes hawaiiennes d’ici un à deux ans.

Les déchets à traiter sont composés pour une part importante de bois (un 1/4 des déchets du tsunami) et devraient donc être incinérés. Mais comme ces déchets sont souillés, cela pose un autre problème : les émanations de chlorure d’hydrogène. Suite au tsunami, les déchets sont saturés en sel, et au moment de les brûler, le chlore (contenu dans le sel) se combine avec l’hydrogène (contenu dans les déchets) et forme du chlorure d’hydrogène. C’est un gaz corrosif dangereux pour l’homme, ainsi que pour les incinérateurs et les installations actuelles, qui ne sont pas adaptés pour traiter ce genre de déchets. La préfecture de Miyagi prévoit de construire sept incinérateurs dédiés aux déchets du séisme. Le gouvernement et les autorités locales cherchent aussi des solutions pour dessaler les déchets avant de les brûler (eau de pluie, rinçage). Mais un autre problème se pose : celui du stockage de l’eau contaminée par le sel et autres substances toxiques.

Le Japon a mis en place un programme d’élimination, d’évacuation, de stockage, de tri et de traitement des déchets étalé sur 3 à 5 ans, bien que, selon les autorités locales, cela prendra sans doute beaucoup plus de temps pour mettre ce projet en oeuvre. « Plus un pays est riche, plus les déchets post-catastrophe sont diversifiés, mélangés, considérables et toxiques”, souligne l’association Robin des Bois, qui alerte sur les problèmes que les filières du recyclage vont rencontrer. De nombreuses installations industrielles ont été dévastées, entraînant « des pollutions diffuses d’hydrocarbures, de PCB, de pesticides, de peintures, de médicaments et d’autres toxiques”. Les déchets recyclables sont souillés, et le séisme à produit “de un à deux millions” de composants et équipements électriques et électroniques (DEEE) ainsi contaminés. Quant aux plastiques, véhicules, métaux, ils seront envoyés dans d’autres pays (Chine, Corée du Sud, Taïwan), mais il n’est pas sûr que ces pays les acceptent « à cause des suspicions de contamination par des poussières radioactives. »

(Lire l’article sur Actu-Environnement.com)

Tags : séisme, tsunami, Japon, déchets, recyclage, pollution, sel marin, DEEE, Kukushima, radioactivité, chlorure d’hydrogène, chlore, hydrogène, incinérateur, santé, environnement,

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Ce que voit la caméra d’un astronaute / What an Astronaut’s Camera Sees

Une visite intime, en haute définition, des paysages les plus impressionnants de la Terre, enregistrés par les caméras numériques des astronautes. Justin Wilkinson, de l’équipe des astronautes de la NASA, décrit les images que contemplent ces hommes de l’espace lorsqu’ils ont un moment de libre. De la côte de Namibie au Lac Salé en Utah, en passant par la grande mer de sable orientale, le mont Etna en Sicile, la péninsule Qindoa enneigée sur la côté pacifique de la Chine, les régions orageuses recouvrant le bassin amazonien ou encore les montagnes Zagros en Iran et les dizaines de volcans dans les Andes chiliennes, découvrez la richesse et la subtilité des visages qu’offre notre planète à ceux qui ont la chance de l’observer depuis l’espace !

via leshumains

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“Plastic State of Mind”: une campagne en musique pour lutter contre l’utilisation des sacs en plastique

Reprenant la célèbre chanson de Jay-Z and Alicia Keys, “Empire State of Mind”, ce clip nous alerte sur l’impact et les conséquences de notre utilisation inconsidérée de sacs en plastique dans notre vie quotidienne. Il montre comment ces sacs empoisonnent la planète et polluent l’environnement (leur fabrication produit des gaz à effet de serre et des substance toxiques, ils ne sont pas biodégradables et épuisent les ressources fossiles, le pétrole), comment le plastique est nocif pour notre santé (on le retrouve dans notre nourriture), pour la faune et la flore, notamment pour les Océans et pour les animaux marins (chaque année, 100,000 mammifères marins, des tortues, des oiseaux et un nombre incalculable de poissons meurent à cause des plastiques rejetés en mer). On estime entre 500 milliards et 1 trillion le nombre de sacs plastiques utilisés par les consommateurs quotidiennement dans le monde. Soit près de 1 million de sacs par minute, ou 150 sacs par personne et par an. Et les chiffres augmentent.

Cette campagne nous invite à changer nos habitudes de consommation et à lutter contre un emploi trop systématique des sacs en plastique.

(Plus d’info sur le site de Green Sangha.org, source LesHumains)

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