Nous sommes devenus des mutants, le requin vivant vaut plus que mort, textiles solaires pour villages isolés
L’espèce humaine a plus changé en trois siècles qu’au cours des derniers millénaires
Robert W.Fogel (prix nobel d’économie, Directeur du Centre d’économies des populations Université de Chicago) et son équipe ont élaboré une nouvelle théorie sur l’évolution humaine, à partir d’études menées pendant près de 30 ans, qui vient quelque peu bousculer les principes de l’évolution selon Darwin. Cette étude montre que non seulement l’Homme aujourd’hui a connu une évolution très différente de celle des autres espèces animales, mais aussi une évolution qui n’a plus rien à voir avec les générations précédentes d’Homo Sapiens. “Nous sommes devenus des mutants et presque sans le savoir.”
Ils expliquent, dans le livre « The Changing Body : Health, Nutrition, and Human Development in the Western World Since 1700 » (Changement corporel : santé, nutrition et développement humain dans le monde occidental depuis 1700) que l’espèce humaine a connu une croissance plus rapide (taille, forme, poids du corps et allongement de la durée de vie) ces trois derniers siècles qu’au cours des millénaires écoulés, tout particulièrement en Occident.
Selon Samuel H. Preston, (démographe, sociologue et professeur à l’Université de Pennsylvanie), la moitié des Américains vivant aujourd’hui ne seraient pas en vie sans les progrès qui ont été accomplis en matière sanitaire et par la médecine au cours du dernier siècle. “Je ne pense pas qu’il existe une plus grande avancée dans l’histoire humaine que celle qui a vu les progrès accomplis en matière de santé, qui comprennent la taille, le poids, les handicaps et la longévité” précise-t-il.
Robert W. Fogel parle de « techno-physio-évolution », une transformation accélérée de l’espèce humaine due à la combinaison des progrès et changements rapides en matière de technologie, de santé et de physiologie, au cours du XXe siècle, qui ont permis à l’humanité d’échapper à des millénaires de maladies, famines et malnutrition. Le revers de la médaille, c’est l’apparition de nos jours de la « surnutrition » et de l’obésité, qui sont en passe de devenir les deux principaux problèmes de santé dans les pays occidentaux.
Cependant, pour Robert W. Fogel le corps humain a une incroyable capacité d’adaptation et il pense que « la tendance dans l’avenir restera celle de corps plus grands et de vies plus longues ».
(Lire l’article sur Slate.fr)
Tags : humanité, Darwin, espèce humaine, espérance de vie, évolution, longévité, science, nutrition, obésité, santé, progrès, adaptation, maladies, malnutrition, technologie, corps, Homme, mutants
Un requin vivant vaut plus qu’un requin mort et peut rapporter 2 millions de dollars grâce au tourisme
Les requins, maillons importants de l’équilibre écologique, sont victimes de la surpêche (près de 73 millions de requins par an sont tués principalement pour l’utilisation de leurs ailerons dans la cuisine asiatique) et leur espèce est menacée (30% des différentes espèces de requins sont menacées d’extinction). Ils sont aussi très vulnérables car ils ne se reproduisent qu’à un âge tardif et ne font que très peu de petits. Mais une nouvelle étude pourrait faire changer les mentalités : un requin vivant rapporte plus qu’un requin mort !
Selon cette étude publiée par Mark Meekan, chercheur à l’AIMS (Institut australien des sciences marines) un requin peut, à lui seul, au cours de sa vie générer près de 2 millions de dollars de recette grâce aux retombées touristiques. Un requin vivant est beaucoup plus utile et a une très forte valeur économique en tant que ressources touristiques : à Palau, où l’étude a été menée, la plongée parmi les requins rapporte près de 18 millions de dollars par an à l’économie locale, soit environ 8% du PIB et cet archipel du Pacifique nord est le premier à avoir créé un sanctuaire mondial des requins. Cet exemple a été suivi par Hawaï, les territoires de Guam et des Mariannes du Nord et les Îles Marshall qui ont interdit la possession, la vente et la distribution d’ailerons de requin.
(Lire l’article sur Romandie.com)
Tags : requins, tourisme, espèce, extinction, Palau, économie, plongée, ailerons, retombées économiques
Une nouvelle application IPhone peut faire de chacun de nous un “Eco-citoyen”
L’ADEME vient de mettre à disposition une nouvelle application appelée “Eco-citoyens”, qui offre gratuitement des services aux particuliers et de l’information (géolocalisée). Télécharger l’appli ici.
Chaque jour, l’application “Éco-citoyens”, simple et accessible au grand public, propose différents services tels que : le « conseil du jour » pour réduire votre impact environnemental ; trois cartes interactives qui permettent d’obtenir des informations et des conseils pratiques pour faire des économies d’énergie, connaître la qualité de l’air (Buld’air), avoir des informations sur les énergies renouvelables la manière de réaliser des économies d’énergie ; trois outils pour tester nos connaissances (Déchets-scan), pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre (Eco-déplacement) et pour estimer nos émissions de CO2 au quotidien et consommer différemment (Coach Carbone). Grâce à cette application, on peut aussi suivre l’ADEME sur les réseaux sociaux : compte twitter « éco-citoyen » et chaîne TV sur Youtube. Sont accessibles également des guides édités par l’ADEME (Guide des labels de la consommation responsable, Les aides financières dans l’habitat).
(Lire l’article sur Ademe.fr / Application iPhone gratuite ici)
Tags : application, Iphone, éco-citoyen, envirronnement, énergies, consommation, CO2, gaz à effet de serre, impact envirronnemental, informations,
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Solar textiles bring light to remote villages
SciDev.net: The Portable Light Project is using solar cells in clothes to bring clean electricity to the billions of people without power
Des textiles solaires apportent la lumière à des villages isolés
Le projet “Lumière portable” (Portable Light Project) utilise des cellules photovoltaïques sensibles à l’énergie solaire, intégrées à divers tissus ou cousues sur des vêtements, pour donner accès à une électricité verte permettant à des communautés reculées de pays en développement de s’éclairer la nuit, de recharger des batteries, des téléphones portables, etc. Près de 2 milliards d’êtres humains n’ont pas accès à l’électricité.
En proposant à ces communautés d’intégrer elles-mêmes ces petites cellules solaires aux tissus qu’elles fabriquent ou utilisent couramment, l’initiative bénévole “Lumière portable”, menée par la Kennedy & Violich Architecture and Global Solar Energy, aux États-Unis, espère les aider à adopter cette nouvelle technologie et à ajouter de la valeur à leur propre travail. Le projet fournit ainsi des kits contenant un fin film solaire de 2 watts, une batterie rechargeable, un port USB et une source de lumière LED, ainsi qu’une formation sur la manière de les assembler aux tissus.
Laissés au soleil pendant environ 3 heures, les textiles ainsi équipés récoltent la lumière solaire et la convertissent en électricité, pour une utilisation pendant aller jusqu’à 7 heures, indique Sheila Kennedy, l’architecte de Boston qui mène le projet. Cela peut permettre de travailler dans sa maison ou d’étudier même après la tombée du jour.
Des projets pilotes sont en cours au Brésil, au Kenya, en Haïti, au Nicaragua, Madagascar, Méxique et Afrique du Sud, en collaboration avec des ONG locales. Par exemple, la population nomade Huichol dans les montagnes de la Sierra Madre au Méxique peut charger des lanternes solaires pendant la journée, et ainsi éclairer leurs maisons la nuit, ce qui leur permet de mettre en place une industrie d’artisanat domestique et, plus tard, de vendre leurs produits à la ville.
L’ONG nicaraguéenne Paso Pacifico aide le projet à fournir de l’électricité à deux villages. “Maintenant, les enfants peuvent étudier le soir, et les femmes peuvent accomplir des travaux domestiques en sécurité”, a dit à SciDev.Net Sarah Otterstrom, la directrice de Paso Pacifico. Selon elle, la population du village n’a plus besoin d’acheter du diesel ou des batteries pour éclairer ses maisons, et demande à présent plus de lumières.
D’après Sheila Kennedy, l’empreinte carbone de la production de ces cellules solaires est deux fois plus faible que celle des cellules habituelles, et elles sont plus petites, plus légères et plus flexibles. Elle estime également que, bien qu’il n’y ait pas encore de modèle économique pour une production de masse qui répondrait aux besoins globaux en électricité des communautés isolées, le prix estimé de 16 dollars US par élément peut faire l’objet d’un microcrédit et remboursé en un an.
Le sociologue brésilien Paulo Martins, qui étudie l’impact social de la nanotechnologie, précise à SciDev.Net que l’intégration de l’énergie solaire à des textiles est une tendance générale: “il faut rendre ceci accessible à des coûts abordables par ceux qui en ont vraiment besoin”. C’est un bon exemple d’orientation de la science vers des besoins locaux, ajoute-t-il. “[Au Brésil], nous investissons énormément d’argent dans les technologies qui font de notre pays un acteur majeur des marchés internationaux… Mais nous oublions systématiquement de développer la science d’une façon telle qu’elle réponde à nos véritables besoins sociaux.”
Frederik Krebs, du Laboratoire national pour les énergies renouvelables de Risø au Denmark, qui a développé une lampe solaire plastique à bas coût pour l’Afrique, met toutefois en garde: « toutes nos études indiquent qu’un haut degré de robustesse est nécessaire pour que les lampes solaires portables puissent aider les populations des régions en développement”. Selon lui, de tels vêtements “ne sont tout simplement pas encore suffisamment portables”.
Cependant, Harish Hand, qui dirige en Inde la SELCO Solar – une entreprise sociale apportant de l’énergie durable aux ménages et aux commerces, et qui a testé les vêtements “Lumière portable” – vante leurs qualités en termes de portabilité, de flexibilité et de légèreté. Mais il convient que s’ils peuvent aider les communautés sans accès au réseau électrique, ils n’offrent cependant pas par eux-mêmes une solution complète.
(Lire l’article en anglais sur Guardian.co.uk)
Préserver l’anonymat et la confidentialité des communications mobiles
(Lire l’article en anglais sur TechPresident)
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La Terre comme vous ne l’avez jamais vue
Cette vidéo offre quelques unes des plus belles vues satellites de la Terre, belles à couper le souffle. Encore plus belles que les images prises par le satellite Landsat de la formation d’étoiles et de planètes, de la collision de galaxies géantes et d’explosion d’étoiles.
Dans ce survol de la planète on peut voir tout d’abord l’Australie et le cratère Shoemaker, le Kamchatka en Russie, le dessin cubiste des terres agricoles au Kazakhstan, les paysages désolés à la frontière du désert du Taklamakan en Chine et aussi Bogda, mélange de lacs salés et dunes de sable, en Iran le désert et les oueds de la Jordanie, en Namibie le Massif du Brandberg, en Namibie le fleuve Ugab, le désert du Sahara, en Amérique du Sud la mer des Caraïbes, le Rio Negro, un des plus grand fleuve affluents de l’Amazone au Brésil, des volcans le long de la frontière entre le Chili et l’Argentine, au Mexique le volcan Colima, dans le sud sur la péninsule du Yucatan l’immense Terminos Lagoon (lagon), les eaux troubles du delta du Mississippi, et en remontant vers le Nord les eaux glaciales de la mer de Béring à la confluence de l’Alaska et du Yukon.
Le voyage continue au dessus de l’Europe, sur la côte sud-ouest des Pays-Bas, un système complexe de digues, de canaux, barrages, ponts, écluses conçu pour retenir la mer du Nord, la côte montagneuse et les fjords en Norvège, la Provence et les baies de la Méditerranée. Et enfin, les Iles Aléoutiennes en Alaska.
(Voir la vidéo)
Tags : Terre, planète, vue satellite, Australie, cratère Shoemaker, Kamchatka, Russie, Kazakhstan, désert, Taklamakan, Chine, Bogda, Jordanie, Namibie, Ugab, fleuve, Sahara, Amérique du Sud, Mer des Caraïbes, Rio Negro, Amazone, Brésil, Chili, Argentine, Mexique, Yucatan, Terminos Lagoon, Mississippi, mer de Béring, Alaska, Yukon, Europe, Pays-Bas, mer du Nord, fjords, Norvège, Provence, Méditerranée, Iles Aléoutiennes
La Voie Lactée brille à travers une tempête de sable
Terje Sorgjerd, photographe, souhaitait prendre des clichés de la Voie Lactée. Pour cela il s’est rendu aux Iles Canaries, sur la plus haute montagne d’Espagne, l’un des meilleurs endroits au monde pour voir les étoiles. Au milieu de la nuit cependant une tempête de sable venue du désert du Sahara, s’est levée. Voici les images qu’il a prises de la Voie Lactée à travers les nuages de sable dorés.
(Voir la vidéo)
Tags : Voie Lactée, tempête de sable, sable, Iles Canaries, nuages, vent, étoiles, Environment, Space, Time-lapse Tuesday
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