Daily #Cop15 VideoFestival, Day10: Planetary Skin / La peau de la Terre #Nasa #C02 #cop15fr
Du 7 au 18 décembre, pendant COP15, les Humains Associés proposent le Festival du film court COP15 sur les réseaux sociaux. Nous avons sélectionné à cette occasion des vidéo sur le développement durable et nous en diffuserons une chaque jour à 16H.
From 12/7 to 12/18, during the COP15 short movie festival on social networks, created by the Associated Humans, a video on sustainable development will be shown every day at 4PM.
La Nasa vient de s’associer à Cisco System, l’équipementier télécom, autour d’un projet de vérification du respect des engagements nationaux pris dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Y compris ceux qui seront pris à Copenhague par les 192 délégations participant au débat. Ces deux partenaires mettront donc en place un nouveau dispositif technologique capable de calculer les efforts réels faits au niveau de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce projet a été baptisé « Planetary Skin Institute » et il permettra à tous les acteurs de cette cause de partager leurs analyses, qu’il s’agisse de laboratoires publics ou privés, des pouvoirs politiques ou autres. « Beaucoup d’informations sont disponibles, mais de façon très éparse, dans des milliers de formats et de lieux », a expliqué Juan Carlos Castilla-Rubio, au nom de Cisco.
Le projet à but non lucratif doit notamment contribuer à l’amélioration de la mesure des émissions de gaz à effet de serre ou des capacités des puits de carbone, via le recours à des moyens satellitaires, par exemple.
Le réseau sera constitué autour de sept centres installés en Afrique, au Brésil, en Inde, en Chine, au Japon, dans l’Union européenne et aux États-unis. « L’idée est d’être aussi ouvert que possible. Nous essayons de développer un environnement qui permette aux gens de coopérer et de partager », a ajouté Juan Carlos Castilla-Rubio.
Le défi : « piloter en aveugle » dans un monde complexe et instable.
Les politiques et les actions qui aideront la planète à aller vers une économie à faible consommation de carbone et à aborder les risques à grande échelle, liés au changement climatique, sont fondamentales et considérables. Cela demande que de nombreux et différents individus et groupes décident ensemble, dans un vaste choix de possibilités, de prendre de petites et grandes décisions. Aujourd’hui, les décisions prises le sont sur la base d’une connaissance partielle des options, avantages, coûts, et risques possibles. De fait, les décideurs pilotent à l’aveugle.
La solution : Créer un système nerveux global pour sentir/comprendre, prévoir et agir
Aujourd’hui, une vaste quantité de données est rassemblée quotidiennement par des millions de sources à travers le globe et stockée dans des millions de lieux disparates. Ainsi le problème n’est pas la quantité de données, mais le fait que les données sont isolées, et dispersées. Il faut donc trouver une façon nouvelle de rendre la collaboration possible. L’idée est donc de créer un système de réseaux de collectes et d’échanges des données qui fonctionnerait comme la peau du corps humain : la peau fournit des informations à partir de capteurs dispersés sur tout le corps. Les terminaisons nerveuses de la peau recueillent des informations sensorielles et les transmettent au système nerveux central pour être traitées. Le corps répond avec des mesures correctives appropriées pour régler et s’adapter au changement.
De la même façon, « la peau de la Terre » (Planetary Skin) assimile l’ensembles de données dispersées et fournit une plate-forme commune pour l’intégration de données de toutes les sources (scientifique, économique etc.) permettant la création de modèles pour la gestion des risques, par exemple.
La « peau de la planète » peut être considérée comme un système nerveux couvrant la planète tout entière et permettant de regrouper la recherche et le développement en une collaboration ouverte entre le public, le privé, les chercheurs, universitaires et les secteurs des O.N.G. Elle rassemblera, modèlera, prévoira, analysera toutes les données récoltées, en un format normalisé, utilisable en un nuage de plates-formes ouvertes, adaptées et régies comme un bien public.
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